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Patrice Létourneau est enseignant en philosophie au Cégep de Trois-Rivières depuis 2005. Outre son enseignement, il a aussi été en charge de la coordination du Département de Philosophie pendant 8 ans, de juin 2009 à juin 2017. Il est par ailleurs l'auteur d'un essai sur la création, le sens et l'interprétation (Éditions Nota bene, 2005) ainsi que d'autres publications avec des éditeurs reconnus. Il collabore à PhiloTR depuis 2005.

Les 2, 3 et 4 juin prochain se tiendra un événement d’envergure : le sixième colloque Une cité pour l’homme qui aura pour thème  La cité et les arts.  À cet égard, certains souhaiteront auparavant alimenter leurs réflexions sur les multiples facettes à la fois des arts et de la cité, afin de se préparer à l’événement et se mettre dans l’ambiance.  Les angles de questionnements sont bien sûr multiples, comme on pourra l’entrevoir en fréquentant le site de l’événement.

C’est donc sans vouloir donner l’impression d’un seul pôle de réflexion, mais pour alimenter des réflexions, que je me permets de suggérer l’écoute de l’épisode 2 de l’émission «Tout le monde s’en fout» (TLMSF), qui offre de stimulantes réflexions sur le Bauhaus et la Cité.

Animée par Matthieu Dugal et diffusée à partir du quartier St-Roch de la ville de Québec, TLMSF est «une émission de radio tournée pour la télé» (source et détails), qui a l’audace de parler de sujets dont l’univers médiatique préjuge trop souvent que tout le monde s’en fout.  Lors de ce second épisode (à partir de 04:14), la très pertinente Catherine-Eve Gadoury (ancienne enseignante en arts plastiques et maintenant chroniqueuse en arts et culture), qui soit dit en passant fait un incroyable travail de «passeur» pour faire connaître les arts visuels au Québec, dresse un magnifique portrait du Bauhaus, soulignant l’audace révolutionnaire qu’incarna le Bauhaus à Weimar au début du 20e siècle, alors qu’encore aujourd’hui perdure, pour reprendre son exemple, une séparation entre la faculté des arts visuels de l’Université Laval et l’école des métiers d’arts de Québec.  Le Bauhaus intégra la cohabitation des beaux-arts et des métiers d’arts, l’idéation et la technique, des disciplines très diverses, la production, etc.  Lors de ce même épisode, Matthieu Dugal s’entretient aussi avec Réal Gauthier, lui-même ancien étudiant du Bauhaus 2 et spécialiste de la question, qui tente de voir si leur ville, Québec, ne serait pas apte à réactiver et actualiser les énergies représentées par le Bauhaus.

 

Second épisode de Tout le monde s’en fout (TLMSF), 21 février 2010.

ANIMATION : Matthieu Dugal (Les Éclectiks et miseajour.tv (Vox), Méchant Contraste! (Télé‐Québec) et 
Club Social (TV5))
CHRONIQUEUSE : Catherine‐Eve Gadoury (LeZarts et Les Éclectiks (Vox), Ça me dit de prendre le temps (Radio-Canada), le magazine d’art contemporain Punctum)
PRODUCTION : Les Productions du Nouveau Monde
 inc.
PRODUCTEUR : Érik Tremblay (Méchant Contraste! (Télé‐Québec), Africologie (TV5, Radio‐Canada))
RÉALISATEUR : Samuel Matteau (captation du Moulin à Images (Ex Machina))
COLLABORATEURS : IX Média (lieu de tournage), Studio Élément (habillage), Stigmat Photo.
IDEE ORIGINALE : Matthieu Dugal et Érik Tremblay

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Mise à jour :

–> Pour VOIR les divers épisodes de l’émission sur Internet, surveillez les ajouts sur le site vimeo (pour ne rien manquer : le fil RSS)

–> Pour ÉCOUTER l’émission en direct le dimanche à 20h, passez par le site de CHYZ où on peut écouter en direct les émissions.