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Freud et le cinéma

«Une fois on m’a dit que le meilleur moyen de perdre un poste
précaire à Paris 8, c’était de taper sur Freud.
Je vous dirai si ça a marché.»
– Jean-Noël Lafargue

Jean-Noël Lafargue [1], qui enseigne les arts et qui a notamment participé à la concrétisation du cd-rom «Moments de Jean-Jacques Rousseau [2]» (Éditions Gallimard, 2000), est maître de conférences associé à l’Université Paris 8 [3] et professeur à l’École Supérieure d’Arts du Havre [4].  Sur son blogue [5] (fil RSS [6]), il publie régulièrement des billets sur le cinéma.

Les personnes s’intéressant aux conceptions philosophiques de l’être humain trouveront sans doute un intérêt à lire son billet intitulé «Le presque ça et le je-ne-sais-rien [7]».

Un extrait :

«[…] C’est à ce stade que je retrouve un des sujets redondants de ce blog : la manière dont la représentation fictionnelle et l’opinion s’influencent mutuellement. Car si Freud a tant d’importance aujourd’hui, ce n’est pas grâce à ses textes (qu’il faudrait avoir lus en allemand, dit-on) ni grâce à la nouveauté ou à la justesse de ses théories. Ce n’est pas non plus uniquement parce qu’il a su peaufiner une légende que ses héritiers ont perpétuée — cela aurait fini par devenir une faiblesse puisque tout fait incarné par une personnalité fondatrice court le risque d’être emportée avec cette personne dès qu’il est atteint par une révélation scandaleuse. C’est aussi, à mon avis, parce que la psychanalyse, plus encore que Freud lui-même, s’est imposée comme un emblème du XXe siècle, et que cela est passé, notamment, par le cinéma. En effet, si des écrivains ou des artistes ont popularisé la psychanalyse (les surréalistes notamment), les plus spectaculaires succès de Freud se trouvent à mon avis dans deux films de Sir Alfred Hitchcock, deux films que tout le monde a vus ou presque : Spellbound (La maison du docteur Edwardes, 1945) et Marnie (Pas de printemps pour Marnie, 1964) deux fictions qui ont popularisé la notion de souvenir refoulé. […]» (Lire le billet en entier : Jean-Noël Lafargue, Le presque ça et le je-ne-sais-rien [7])


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Note : la présente image a été découpée à partir d’une image tirée dudit billet [7] de Jean-Noël Lafargue.