Christoph Schoenborn
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Guy Béliveau a enseigné la philosophie au Cégep de Trois-Rivières de 1976 à 2013. Il a fait son mémoire de maîtrise en logique modale à l’Université McGill (1975) et sa thèse de doctorat sur la phénoménologie de Jean-Paul Sartre à l’Université de Montréal (1987). En 1996, aux éditions Bellarmin, il a fait paraître un ouvrage en morale intitulé L’éducation des désirs. Essai sur la défaillance de la volonté. Depuis un certain nombre d’années, il s’intéresse surtout aux langues anciennes et à la métaphysique, en particulier à celle d’Aristote. Libéré de la nécessité, la poésie, l’opéra, le dessin et la lecture des classiques occupent une place de choix dans ses loisirs studieux.

Dans ce qu’il faudrait peut-être nommer « la querelle du dessein intelligent », bien de beaux esprits vont jusqu’à l’outrance et se satisfont de simplifications vraiment trop sommaires. Ce que les Anglo-Saxons appellent « the argument from design » possède une longue et vénérable tradition qui ne sera rejetée du revers de la main que par les partisans du scientisme, c’est-à-dire du dogme selon lequel le rationnel est tout entier justiciable de la méthode scientifique. Pour se hisser à un niveau de discussion beaucoup plus élevé que ce qu’offrent en général les journaux, il faut lire l’article que vient de faire paraître dans la revue « First Things », le cardinal-archevêque de Vienne, Christoph Schönborn. Sa pensée est nuancée et tout à la fois incisive : selon lui, le réductionisme positiviste et matérialiste ne comprend pas dans toute sa vérité la nature, ce monde de « l’expérience commune » que traduit la philosophie, cette science première parce qu’elle est science des premiers principes.

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