Dans une lettre de Patrick Letendre publiée le 27 mai 2013 dans le quotidien Le Devoir [1], allant jusqu’à parler de renaissance du latin, il est fait mention du cours de latin que notre département offrira avec des crédits dès l’automne prochain (A-2013). On peut lire ce texte en ligne, là [1].
Il faut dire que le latin fait beaucoup d’échos, ces temps-ci.
Le 2 mai dernier, nous annoncions avec plaisir sur PhiloTR que le Cégep de Trois-Rivières, via son Département de philosophie, sera le premier cégep à offrir un cours crédité d’initiation au latin [2] – un cours qui sera dispensé dès l’automne 2013 à une trentaine d’étudiants par notre collègue et ami Guy Béliveau [3], tout en tirant profit de toutes les potentialités qu’offrent les TICE et les perspectives de l’active learning (des potentialités que Guy Béliveau a examinées de près lors de son analyse des recherches sur le sujet [4]).
Le samedi suivant, le 11 mai 2013, Le Devoir publiait un «Plaidoyer en faveur de l’enseignement des langues anciennes [5]» signé par Thierry Petit (professeur titulaire à l’Université Laval), en plus d’un article de Pauline Gravel [6] pour signaler l’importance et l’actualité du latin. Sujet qui est réapparu dans le même quotidien le 17 mai, dans l’article de Christian Rioux [7] intitulé «Vive le latin !», soit un peu avant la lettre de Patrick Letendre [1] qui nous mentionne et qui répond à certaines incomplétudes de l’article de Christian Rioux. Et entre temps, le 24 mai au matin à l’émission «Médium large» [8] de la radio de Radio-Canada on consacrait une partie de l’émission sur la mode et l’attrait du latin pour les «hipsters [9]».
Décidément, le latin est d’actualité.
Et son histoire est à suivre !
Patrice Létourneau [11] est enseignant en philosophie au Cégep de Trois-Rivières depuis 2005. Outre son enseignement, il a aussi été en charge de la coordination du Département de Philosophie pendant 8 ans, de juin 2009 à juin 2017. Il est par ailleurs l’auteur d’un essai sur la création, le sens et l’interprétation [12] (Éditions Nota bene, 2005) ainsi que d’autres publications [13] avec des éditeurs reconnus. Il collabore à PhiloTR depuis 2005.