Le défunt pape Jean-Paul II avait un attachement particulier pour la philosophie. Sa lettre encyclique Fides et ratio en témoigne de façon particulièrement éloquente. À en croire un article du journal « Le Figaro », dont nous reproduisons ici les premières lignes, il semble bien que la philosophie sera encore bien représentée au Vatican. L’article raconte le parcours intellectuel de Benoît XVI. Y a-t-il quelque chose à retirer de cela pour l’enseignement de la philosophie chez nous? À méditer… (Merci à Guy Béliveau qui a attiré notre attention sur ce texte).
Benoît XVI sera un pape intellectuel. Tout son passé témoigne en ce sens. Faut-il rappeler son brillant parcours de théologien qui commence avec sa thèse sur l’ecclésiologie de saint Augustin, suivie d’un autre travail sur saint Bonaventure ? Celui qui fut professeur de dogmatique successivement à Münster, Tübingen puis Ratisbonne aurait pu continuer jusqu’à la fin de ses jours sa mission d’universitaire dans le cadre très particulier des facultés de théologie allemandes. C’est par la volonté de Paul VI qu’il dut abandonner cette carrière pour devenir archevêque de Munich en 1977. Jean-Paul II devait l’appeler quatre ans plus tard à Rome pour être son collaborateur direct à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Ainsi, son magistère exercé auprès du pape lui permettait-il d’utiliser son vaste savoir théologique pour éclairer la foi des catholiques. (lire la suite de ce texte en cliquant >ici<)
Yves Bastarache est professeur retraité de philosophie. Il a fait sa carrière au Cégep de Trois-Rivières où, outre l’enseignement de la philosophie et des publications, il a aussi coordonné le Département de Philosophie pendant de nombreuses années. Il est par ailleurs l’un des instigateurs de l’implantation du programme d’études en Histoire et Civilisation (700.B0 / Liberal Arts) au Cégep de Trois-Rivières — un programme qu’il a aussi coordonné pendant de nombreuses années.