Un article publié dans l’édition du 30 août du Devoir, L’ordinateur est peut-être l’outil le plus achevé de tous, a provoqué une certaine mobilisation de personnes que nous connaissons. Patrice Létourneau et Yvon Paillé ont réagi à ce texte dont la prétention principale est de montrer que l’ordinateur et le Web offrent à la réflexion un nouveau paradigme, autrement plus efficace que le livre, et que celui-ci est, à rebours, imparfait, voire nuisible. Lisez plutôt cet extrait de l’article en question :
« Plonger dans un livre, c’est entrer dans un cul-de-sac. Le livre isole le lecteur qui n’a plus que sa mémoire comme référence. Rencontre-t-il un mot nouveau, il hésite à quitter son livre pour trouver un dictionnaire et la définition. Alors que la réalité est infiniment complexe, l’imprimé est fermé sur lui-même. L’auteur décide ce que le lecteur saura et ce qu’il ignorera. »
Je laisse au lecteur le soin de se faire sa propre idée sur cet article. Il contient son lot d’idées discutables. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires en cliquant sur le lien prévu à cet effet au bas de ce texte.
Retrouvez ici le texte d’Yvon Paillé et celui de Patrice Létourneau.
Yves Bastarache est professeur retraité de philosophie. Il a fait sa carrière au Cégep de Trois-Rivières où, outre l’enseignement de la philosophie et des publications, il a aussi coordonné le Département de Philosophie pendant de nombreuses années. Il est par ailleurs l’un des instigateurs de l’implantation du programme d’études en Histoire et Civilisation (700.B0 / Liberal Arts) au Cégep de Trois-Rivières — un programme qu’il a aussi coordonné pendant de nombreuses années.