Les Philoconférences de Trois-Rivières
Allocution inaugurale
2 avril 2007
Église Saint-James
1. Salutations et bienvenue
a. Mesdames, messieurs, bonsoir
b. Au nom des membres du Comité organisateur de cet événement c’est avec plaisir et fierté que je vous souhaite la bienvenue à ce premier rendez-vous des Philoconférences.
c. Comme il s’agit de l’inauguration des activités de notre groupe permettez-moi de vous présenter très brièvement qui nous sommes et les objectifs que nous nous sommes fixés
2. Origine des Philoconférences
a. Les Philoconférences sont nées des efforts conjoints de professeurs des départements de philosophie du Cégep de T-R Yves Bastarache, Clément Loranger, Jacques Rioux et moi-même Patricia Nourry et de professeurs de l’UQTR, Serge Cantin et Suzanne Foisy
b. Déjà à la même période l’an dernier débutaient au Cégep les discussions au sujet de l’opportunité de tenir des conférences en philosophie qui s’adresseraient à un public qui ne soit pas exclusivement relié à nos institutions d’enseignement. Après tout, la place du philosophe, à l’origine se trouve sur la place publique, où il peut être entendu par le plus grand nombre.
c. Rapidement la collaboration avec le département de l’UQTR s’est dessinée et développée pour élaborer ensemble le projet.
d. En novembre 2006 se tient la première réunion du Conseil Administratif suite à laquelle la naissance officielle des Philoconférences de Trois-Rivières en tant qu’organisme culturel a lieu.
e. Puis, enfin pour terminer la chronologie des événements, le 2 avril, tenue de la première conférence. Nous y sommes et vous en êtes, merci une fois de plus.
Nous croyons que cette initiative répondra à un besoin, d’abord puisque l‘art de vivre (objet de la philosophie) est une quête et une préoccupation commune à tous les hommes… Mais aussi de façon plus contextuelle parce qu’il y a déjà eu à T-Riv un Cercle de philosophie, aujourd’hui disparu. Certains parmi vous se rappelleront sans doute des activités du Cercle de philosophie d’Alexis Klimov qui a longtemps servi la communauté trifluvienne en proposant aussi des échanges et des conférences sur des thèmes littéraires et philosophiques. Puissions-nous avoir sa constance et connaître une aussi grande vitalité!
3. Nos objectifs maintenant:
a. Nous souhaitons tout d’abord par le biais de ces conférences faire la promotion des valeurs de la pensée philosophique auprès du plus large public possible
i. Pouvoir montrer l’actualité de la réflexion philosophique et la nécessité de sa présence sur la place publique; peut-être plus que jamais aujourd’hui où nous vivons pour la plupart sous la tyrannie de l’urgence, ce qui nous laisse peu de temps pour la distanciation critique; plus que jamais aujourd’hui aussi pour que le pari démocratique soit tenable
b. Finalement nous souhaitons contribuer au rayonnement régional de nos départements et de nos institutions en tant que pôles majeurs des activités de l’esprit.
4. Fonctionnement
a. Pour y arriver, nous projetons d’offrir à la communauté trifluvienne 3 conférences par année données par des conférenciers de renom, et ce, toujours en ciblant des thèmes d’actualité susceptibles de vous intéresser. D’ailleurs pour ceux qui le veulent, vous êtes invités à nous faire connaître vos suggestions de thèmes à la fin de la conférence.
5. Conclusion
a. Nous tenons à remercier nos principaux donateurs, sans qui cette activité n’aurait pas été rendue possible :
i. Les Fondations du Cégep de T-R et de l’UQTR
ii. Les professeurs des départements de philosophie du Cégep et de l’UQTR qui ont aussi contribué au financement
iii. Nos institutions respectives
b. Sans plus tarder je laisse la parole à mon collaborateur Jacques Rioux qui vous parlera de notre invité de ce soir.
Patricia Nourry est professeure de philosophie au Cégep de Trois-Rivières. Elle a coordonné le programme d’études en Histoire et Civilisation pendant quelques années, et elle s’est aussi chargée de la coordination départementale de juin 2017 à juin 2019. Elle a par ailleurs publié notamment dans la revue Argument, dans Le Devoir, ainsi que dans la revue Dialogue, dans les Cahiers littéraires Contre-jour et dans la revue Liberté.
