Article marqué féminisme

Conférence grand public de Michèle Audette dans le cadre de la Journée internationale des femmes
12/02/16
« D’hier à aujourd’hui, du nomadisme au féminisme,
la force des femmes autochtones résonne toujours! »Â
Le mercredi 9 mars,  dans le cadre des Grandes conférences (de concert avec le Comité femmes du Syndicat des professeur-e-s du Cégep de Trois-Rivières, ainsi que du Comité de solidarité de Trois-Rivières et la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie), le Cégep de Trois-Rivières reçoit Mme Michèle Audette*.
Cette conférence  se déroulera au Théâtre du Cégep à 19 h et elle a pour titre «D’hier à aujourd’hui, du nomadisme au féminisme, la force des femmes autochtones résonne toujours!»
*Madame Michèle Audette a été la présidente de Femmes autochtones du Québec puis de Femmes autochtones du Canada. Elle lutte contre la discrimination dont les femmes autochtones sont les victimes.
Entrée libre.
Cette activité est ouverte au grand public.

Une charte des valeurs québécoises libérerait-elle la femme de ses corsets?
12/03/14
NDLR : L’article qui suit de notre collègue et amie Natacha Giroux a d’abord été publié dans «Le Devoir de philo» du 8 mars 2014, à l’occasion de la Journée internationale des femmes.
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Une charte des valeurs québécoises libérerait-elle
la femme de ses corsets?
Pour la philosophe française Éliette Abécassis, «le féminisme s’est construit contre l’homme tout en le prenant comme modèle»
Par Natacha Giroux
Ph. D, professeure de philosophie au cégep de Trois-Rivières, l’auteure a notamment publié, en collaboration avec Laurent Giroux, Du bonheur. Étude de l’éthique à Nicomaque d’Aristote (ERPI, 2003) et De la prudence. Étude du Charmide de Platon (ERPI, 2002).
«Hommes et femmes, tous égaux. Les femmes québécoises de toutes origines et de toutes croyances doivent bénéficier des mêmes droits, du même respect et des mêmes chances de réussite que les hommes. Cette valeur essentielle doit toujours nous guider. »
C’est ainsi que le « gouvernement propose d’établir qu’un accommodement religieux ne puisse être accordé que s’il respecte l’égalité entre les femmes et les hommes ». Voilà l’affirmation d’une des valeurs mentionnées sur le site de la charte des valeurs québécoises.
D’autre part, parmi les cinq propositions de modification de la charte, il est écrit « d’encadrer le port des signes religieux ostentatoires ».
C’est donc dire que ce projet est soucieux de l’égalité et que, pour cette raison, certains employés de l’État devraient enlever tout signe susceptible d’être interprété comme un symbole de domination.
Cette proposition, dans son essence même, soulève donc le problème d’une possible inégalité hommes-femmes dans la mesure où le port du voile, par exemple, serait porté par soumission à l’homme davantage que par foi religieuse.
Sommes-nous encore une fois confrontés à l’une des nombreuses facettes de ce qu’Éliette Abécassis appelle le « corset invisible » de la femme ?
Éliette Abécassis est cette philosophe juive française qui a écrit notamment plusieurs romans ainsi que des essais, dont Le corset invisible (Albin Michel), paru en 2007, en collaboration avec Caroline Bongrand et qui pose la question suivante : « Est-ce que la femme connaît aujourd’hui une vie meilleure ? » Abécassis fait le constat suivant : « La libération de la femme ne l’a pas libérée, elle l’a au contraire esclavagisée. »
Mais comment Abécassis en arrive-t-elle à cette conclusion ? Dès les toutes premières pages de cet essai, la philosophe écrit ceci : « Le corset, avec l’avènement du féminisme, a disparu de nos armoires. Aujourd’hui, notre ventre et nos mouvements sont libres, et nous pouvons respirer. Mais notre corps et notre esprit sont enfermés, comprimés, atrophiés dans un corset plus insidieux que celui des siècles précédents, parce qu’il ne se voit pas. […]
«Aujourd’hui, le corps de la femme est en fait contrôlé par l’épuisement à la tâche, les régimes et les nouvelles normes de beauté. Son esprit, soi-disant affranchi de la domination masculine, se trouve sous l’emprise de la société dans son ensemble, qui semble conspirer contre elle. »
La femme se soumet à toutes sortes d’impératifs extérieurs à elle. Et, pour Abécassis, non seulement elle s’y soumet, mais elle en est la principale complice. Or, en ce qui a trait à la religion, il est difficile, voire impossible, de sonder une conscience afin de découvrir en toute bonne foi d’où vient l’impératif.

Les tranchées : Maternité, ambigüité et féminisme, en fragments
20/11/13
Écrit librement, presque à la manière du collage ou du blogue, on aimera ou décrochera du style de ce livre.
Mais il n’en demeure pas moins que Fanny Britt, dans Les tranchées. Maternité, ambigüité et féminisme, en fragments, paru le 19 novembre 2013, offre à la réflexion bien des questions qui méritent d’être posées.
Entre autres deux, capitales dans l’horizon du féminisme actuel:
– Est-ce que l’on peut – et si oui, comment? – intégrer la maternité dans le féminisme? Ce qui est tout de même pour certaines jeunes féministes, une opposition à la 2e vague du féminisme de Simone de Beauvoir et d’Élisabeth Badinter.
– Et comment concilier les luttes féministes avec le multiculturalisme? Ce qu’illustre bien l’actuel débat entre les féministes à propos du projet de Charte de la laïcité (nous en abrégeons le nom trop long).
Pas tant des réponses, que de formidables questions dans ce petit livre!

Le Magazine littéraire, no. 471 (Beauvoir)
27/05/08
Le Magazine littéraire, no. 471 (janvier 2008), 98p. [8.10$]
Dossier « Simone de Beauvoir, la passion de la liberté »
Coordonné par Perrine Simon-Nahum, le dossier invite à découvrir les multiples visages de l`auteur du Deuxième sexe (1949). On y retrouve en autres deux entretiens : le premier avec Danièle Sallenave, qui vient de publier Castor de guerre : Un portrait de Simone de Beauvoir (Gallimard); le second avec Elisabeth Badinter, spécialiste de la pensée des Lumières. Parlant du bonheur des choses et du goût pour la vie chez Beauvoir, Sallenave la décrit comme « une femme qui est dans une intensité totale, qui éprouve un appel incroyable vers la vie sensible, les couleurs, les nourritures, les corps. Mais en même temps – et c`est ce qui fait la puissance vitale de son engagement – elle vit en permanence l`angoisse et l`horreur de l`anéantissement. C`est ce qui lui donne cette énergie hors du commun. Elle se jette en permanence dans le monde sans jamais chercher à apaiser les choses » (p.32).

La deuxième vie du «Deuxième Sexe»
4/01/08
Citation :
«La génération MLF discute toujours son héritage. […]»
– Aude Lancelin, La deuxième vie du «Deuxième Sexe»
BIBLIOOBS | 02.01.2008