Dans la foulée du problème du relativisme et du scepticisme:
« Disons en passant que comme les remèdes (philosophiques) sont souvent pires que le mal, elle a, notre époque, pour guérir de la maladie Platon, avalé de telles doses de sirop relativiste, vaguement sceptique, spiritualiste léger et moraliste fade, qu’elle est en train de mourir doucement, dans le petit lit de son confort démocratique supposé.
Qui veut en finir avec Platon s’expose à l’euthanasie spéculative. »
(extrait de Alain Badiou, Platon, notre cher Platon!, in Magazine littéraire, novembre 2005, no.447, p.32)
Yves Bastarache est professeur retraité de philosophie. Il a fait sa carrière au Cégep de Trois-Rivières où, outre l’enseignement de la philosophie et des publications, il a aussi coordonné le Département de Philosophie pendant de nombreuses années. Il est par ailleurs l’un des instigateurs de l’implantation du programme d’études en Histoire et Civilisation (700.B0 / Liberal Arts) au Cégep de Trois-Rivières — un programme qu’il a aussi coordonné pendant de nombreuses années.