Gérald Allard
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Patrice Létourneau est enseignant en philosophie au Cégep de Trois-Rivières depuis 2005. Outre son enseignement, il a aussi été en charge de la coordination du Département de Philosophie pendant 8 ans, de juin 2009 à juin 2017. Il est par ailleurs l'auteur d'un essai sur le langage, le sens et l'interprétation (Éditions Nota bene, 2005), ainsi que d'autres publications avec des éditeurs reconnus. Il collabore à PhiloTR depuis 2005. (Article sur PhiloTR | Site personnel)

Depuis un certain temps déjà, dans la salle commune des profs du département, on y trouve les DVD des diverses conférences du Colloque «Une cité pour l’Homme» sur la Cité et les arts (ces DVD se trouvent dans la bibliothèque).

En ces temps de rentrée scolaire, je me permets d’attirer votre attention sur l’une de ces prestations : la conférence de Gérald Allard (professeur retraité du Cégep de Sainte-Foy) intitulée «L’industrie culturelle sans âme et la culture de l’âme ; ou ce que Socrate penserait de nos artistes».

Au cœur de sa conférence, non pas un déni des artistes, mais au contraire un lecteur attentif des dialogues socratiques, un penseur soucieux de la signification de ce potentiel oxymore contemporain des «Affaires culturelles».

Mais surtout, surtout, pour les personnes qui se rendront jusqu’à la période de questions, une personne taraudée par la question de l’éducation.  Pourquoi est-ce que les «systèmes» répugnent tant de gens en même temps que le «star-system» attire autant ?

Ce jour-là, Monsieur Allard se remettait à peine d’une extinction de voix.  Mais quelle fougue qui révèle l’Homme en chair et en passions dans cette période de questions !

Est-ce un mensonge de considérer que tout être humain est éducable ?  Est-ce un mensonge *d’agir* comme si tout être humain était éducable ?  Dans la période de questions, Monsieur Allard livre sa pensée sur la différence profonde entre ces deux questions.

Qu’est-ce que l’on doit considérer comme «critère» pour déterminer qu’une œuvre est capitale pour l’éducation ?  Sa popularité ?  Les jugements «critiques» sur cette œuvre ?  Faisant fi de ces alternatives, Gérald Allard propose alors un critère aussi intimement personnel qu’universel.

À voir !  Pour toutes les personnes qui considèrent que l’on ne peut jamais totalement séparer les questions sur la culture, ou le «culturel», des questions sur l’éducation.

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