L`année 2014 marque le 70e anniversaire de la disparition d`Antoine de Saint-Exupéry. En effet, c`est le 31 juillet 1944 que disparaît au cours d`une mission de reconnaissance photographique sur les Alpes, dans la région Grenoble-Annecy, peut-être abattu par la chasse allemande au large de la Corse, l`aviateur et écrivain français Antoine de Saint-Exupéry. À ce jour, son corps n`a jamais été retrouvé et nul ne sait exactement ce qui lui est arrivé. Il pilotait un Lockheed P-38 Lightning pour son ultime mission de guerre.
Il fut l`un des pionniers de l`Aéropostale. Inspiré par son métier d`aviateur, il a cherché dans l`action et l`exaltation des relations humaines une morale pour son époque. Son œuvre d`humaniste propose donc une morale de l`action et du devoir fondée sur une croyance en la grandeur de l`homme. En effet, dans ses romans, il met en scène les questions morales et l`inquiétude spirituelle, en prônant la solidarité et le dépassement de soi.
L`épave de l`avion de Saint-Exupéry retrouvée
Le journal français Le Figaro rapporte dans son édition du 27 mai 2000 que Luc Vanrell (41 ans), un Marseillais passionné de plongée sous-marine, est convaincu d`avoir retrouvé, le 25 mai 2000, l`épave de l`avion, un Lightning P-38 de type J, modifié en F5B-1-LO que pilotait Antoine de Saint-Exupéry avant de disparaître le 31 juillet 1944. Il dit être arrivé à cette conclusion « par déduction historique et mathématique » en raison d`une photographie de l`épave réalisée par lui-même il y a quelques jours par une centaine de mètres de fond à proximité de l`île du Frioul, située à 4 km au large de Marseille. Refusant de révéler l`endroit exact de sa découverte, Vanrell souligne que « la zone se situe dans les parages immédiats du lieu où un pêcheur, Jean-Claude Bianco, avait retrouvé dans ses filets », le 7 septembre 1998, une gourmette (bracelet) en argent portant le nom de Saint-Exupéry et de sa femme Consuelo Suncin-Sandoval.
Gourmette
Mentionnons que la famille de Saint-Exupéry aurait souhaité qu`on laisse l`écrivain reposer en paix à tout jamais. D`ailleurs, elle n`a jamais cautionné les recherches de son avion en Méditerranée. Aussi, est-ce pourquoi qu`elle était absente le 9 avril 2004 sur la base 125 d`Istres (Bouches-du-Rhône) lors de la présentation des vestiges de l`appareil, remontés de l`eau entre novembre 2003 et janvier 2004 par la Comex, société spécialisée dans l’ingénierie et le monde sous-marin, et officiellement identifiés. Depuis 2004, on peut voir les vestiges (restes du moteur, du train d`atterrissage et des pièces de l`empennage arrière) du Lightning P-38, au Musée de l`Air et de l`espace, à l`aéroport du Bourget, au nord de Paris.
Repères biographiques
Il naît le 29 juin 1900 à Lyon (Rhône). Issu d`une famille de l`aristocratie, il s`est toujours abstenu de porter son titre de comte. Il est le 3e d`une famille de 5 enfants. Son père Jean-Marc de Saint-Exupéry est inspecteur d`assurances et sa mère, Marie Boyer de Fonscolombe, est d`origine provençale. Il vit une enfance heureuse dans les propriétés familiales, au château de Saint-Maurice-de-Rémens (Ain) ainsi qu`au château de La Môle (Var). Il est l`arrière-petit-fils du compositeur français Emmanuel de Fonscolombe (1810-1875). Orphelin de père à l`âge de quatre ans, il fait ses études classiques au Collège des Jésuites du Mans. En juillet 1912, il reçoit son baptême de l`air, à l`aérodrome d`Ambérieu (Ain). En 1914, il étudie au Collège des Maristes à Fribourg (Suisse). En 1917, il prépare au Lycée Saint-Louis, à Paris, le concours d`entrée de l`École Navale. Ayant échoué à l`oral, il s`inscrit à l`École nationale supérieure des Beaux-Arts (section architecture), en 1919.
En 1921, il passe son brevet d`aviation, à Strasbourg. Par après, ayant obtenu son brevet civil cette même année, il reçoit une formation de pilote militaire au Maroc, dans les environs de Casablanca où il est muté le 2 août 1921. De retour du Maroc, il est dirigé sur Istres (Bouches-du-Rhône) où il s’entraîne sur un vieil avion Caudron G3. Le 23 décembre 1921, il obtient son brevet de pilote militaire. Le 5 février 1922, il est nommé Caporal. Le 3 avril 1922, il est admis élève-officier de réserve. Par après, de 1923 à 1926, il exerce divers métiers d`abord comme contrôleur de fabrication aux Tuileries de Boiron puis comme représentant pour les camions Saurer. À la même époque, il fréquente également les milieux littéraires. En 1924, sur recommandation d’un ami de la famille, le général Joseph Barès, chef d`état-major général de l`armée de l`Air, il est engagé par la Compagnie aérienne française (C.A.F.). En 1926, il est engagé comme pilote de ligne par Didier Daurat (1891-1969), directeur de la Société d`aviation Latécoère (future Aéropostale). La même année, il publie une nouvelle L`Aviateur, qui marque ses débuts littéraires. En 1927, il assure le courrier sur la ligne Toulouse-Casablanca-Dakar. Il est aussi pilote sur le parcours Nital-Rio-Buenos Aires-Santiego du Chili par la cordillère des Andes. En octobre 1927, il est affecté comme chef d`escale à Cap-Juby, dans le Rio de Oro du Sahara occidental. Il y reste 18 mois, négocie avec les tribus maures insoumises, la libération des pilotes prisonniers et y écrit son premier roman, Courrier-Sud (Gallimard, 1929, rééd. 1972). L`ouvrage retrace l`épopée de l`Aéropostale entre Toulouse et l`Amérique du Sud; il est adapté pour le cinéma en 1937. En octobre 1929, il est nommé directeur de l`exploitation de l`Aéroposta Argentina, filiale de l`Aéropostale à Buenos-Aires. Il a alors la charge de mettre en service les lignes de Patagonie. En compagnie des pionniers de l`Aéropostale Henri Guillaumet (1902-1940), Jean Mermoz (1901-1936) et Marcel Reine (1901-1940), il organise les nouvelles lignes postales de l`Amérique du Sud.
En 1931, la faillite de l`Aéropostale met un terme à l`ère des pionniers. Revenu en France, il se marie, le 22 avril 1931 à Agay (Var), avec l`écrivaine et artiste salvadorienne Consuelo Suncin-Sandoval (1901-1979), veuve de l`écrivain espagnol Gomez Carillo. En 1931 aussi, il publie Vol de nuit (Gallimard), ouvrage préfacé par l`écrivain français André Gide (1869-1951), prix Nobel de littérature (1947). Ce livre lui vaut, la même année, le Prix littéraire Fémina; il est adapté pour le cinéma en 1939. En 1932, il est pilote d`essai pour les hydravions chez Latécoère. La même année, il débute son activité journalistique en livrant ses premiers articles à la revue Marianne, nouvellement créée par l`éditeur français Gaston Gallimard (1881-1975). En 1934, il devient attaché au service de la propagande de la récente compagnie Air France. La même année, il entreprend un grand reportage pour Paris-Soir, au Viêt Nam. En 1935, au cours d`un raid Paris-Saïgon, sur un avion monomoteur Simoun, un accident l`oblige à atterrir dans le désert égyptien, à deux cents kilomètres du Caire, où il erre cinq jours avant d`être sauvé par une caravane. En 1936-1937, il est correspondant de guerre en Espagne. Après un reportage sur la guerre civile espagnole, il tente, en janvier 1938 sur son nouveau Simoun modèle C635, un raid New York-Terre de feu, mais un grave accident, au Guatemala, y met fin. Après cet accident, il est en convalescence à New York. La même année, il revient à Paris. En 1939, il publie des récits et des témoignages personnels sur le métier de pilote, Terre des Hommes (Gallimard, « Blanche»; rééd. 1972), pour lequel il reçoit le grand Prix du roman de l’Académie française puis aux États-Unis, en juin, sous le titre de Wind, Sand and Stars (National Book Award, 1939). Il s`agit d`une méditation sur l`être, sur le sens de la vie et sur la solitude, sur la perception de l`infini. Mentionnons en terminant, que le thème de l’Exposition universelle de 1967 à Montréal, au Québec, était « Terre des Hommes », portant le message de l’ouvrage éponyme d’Antoine de Saint-Exupéry.
« Être homme, c`est précisément être responsable »
Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes.
Au début de la guerre, il est mobilisé comme capitaine et réussit à se faire affecter dans une escadrille de reconnaissance (groupe II-33 de Grande Reconnaissance à qui il dédiera Pilote de guerre); ce qui l`expose à des missions périlleuses, entre autres sur Arras (Pas-de-Calais) le 23 mai 1940. Pris en chasse par la flak (unités de batteries antiaériennes statiques), son avion Bloch 174 N° 24 est criblé de balles, mais il parvient tout de même à remplir sa mission d`observation et à retourner à la base avec son équipage sain et sauf. En 1939-1940, il prend part à de nombreuses missions sur l`Allemagne. En 1941, démobilisé après la signature de l`armistice du 22 juin 1940, il gagne les États-Unis et s`installe à New York, dans l`espoir d`aider à l`entrée en guerre des Américains. Il est alors affecté par l`indifférence des Américains et les divisions de la communauté française. En février 1942, il publie un récit Pilote de Guerre (Gallimard) qui, sous le titre Flight to Arras, connaît un très grand succès. Best-seller aux États-Unis, l`ouvrage est interprété comme une réponse au Mein Kampf (1934) d`Adolf Hitler (1889-1945); il y raconte une mission sacrifiée au-dessus des lignes allemandes.
Saint-Exupéry au Canada
En mai 1942, il séjourne au Québec dans la famille de son ami, le philosophe québécois Charles De Koninck (1906-1965), 25 rue Sainte-Geneviève, dans le Vieux-Québec. Le fils de son hôte, Thomas De Koninck, alors âgé de huit ans, aujourd`hui professeur de philosophie à l`Université Laval, à Québec, selon une rumeur, passe pour le modèle qui aurait inspiré à Saint-Exupéry le personnage du Petit Prince. C`est à l`invitation du Club canadien, que préside le journaliste Edmond Chassé (1887-1951) et à celle du Cercle des femmes, que Saint-Exupéry accepte de venir à Québec pour y loger chez les de Koninck. Il est accueilli à l`aéroport par Jean-Louis Gagnon (1913-2004), alors journaliste au journal Le Soleil. L`auteur du Petit Prince profite de son passage à Québec pour donner une causerie au Palais Montcalm, en présence du premier ministre libéral Adélard Godbout (1892-1956). Au moment de son retour aux États-Unis, l`immigration américaine empêche Saint-Exupéry de passer la frontière car il n`a pas obtenu de visa de retour. À ce moment, c`est l`industriel Jean Lallemand, qui l`invite entre autres à sa propriété du Lac l`Achigan, à Saint-Hippolyte. Au printemps 1942, il est reçu à l`Hôtel de ville de Montréal par le maire suppléant Paul Leblanc en compagnie de l`éditeur montréalais Bernard Valiquette (1913-1974).
Repères biographiques (suite)
Le 29 novembre 1942, trois semaines après le débarquement allié en Afrique du Nord, il lance un appel radiophonique depuis New York : « Français, réconcilions-nous pour servir ». En 1943, il publie, à l`intention de la France occupée, un essai Lettre à un otage (New York, Brentano`s; Gallimard). En 1943, grâce à ses relations et aux pressions du commandement français, malgré qu`il a dépassé la limite d`âge et les nombreux accidents qu`il a subi, il demande à rejoindre son escadrille en Afrique du Nord, et reprend des missions depuis la Sardaigne et la Corse. En 1943 toujours, il publie un conte poétique et philosophique (illustré par lui-même) Le Petit Prince (Reynal & Hitchcock éditeurs, New York; Gallimard, « Blanche/Jeunesse », 1946). Au printemps 1944, il obtient l`autorisation exceptionnelle du commandant en chef des forces aériennes en Méditerranée, le général américain Ira Clarence Eaker (1896-1987), de rejoindre la 31e escadre de bombardement. Le 10 mai, ne souhaitant pas voler à bord d`un bombardier, il est détaché à la 1re escadrille du groupe de reconnaissance II-33 basé alors à Alghero, en Sardaigne. Ainsi, huit missions sur la France s`inscrivent à son palmarès. À la neuvième, le 31 juillet 1944, à 8h35, il décolle de Borgo, en Corse prend son dernier envol. Il a du carburant pour six heures de vol. Équipé de matériel de prise de vue, son P-38 Lightning F5B-N° 223 n`est pas armé. On ne devait jamais le revoir et l`on ignore même les circonstances dans lesquelles il disparut. Son avion s`étant abîmé en Méditerranée. Il devait revenir à Borgo à 12h30.
Depuis sa disparition…
Le 31 juillet 1945, officiellement porté disparu, sa mémoire est célébrée solennellement à Strasbourg (Alsace). Le 30 août de la même année, la mention « Mort pour la France » lui est accordée par la cour d`appel de Bastia (Corse). En 1948, on publie à titre posthume, Citadelle, qu`il a commencée en 1936 mais dont le texte est resté inachevé. L`ouvrage renferme, sous forme de notes et d`ébauches, les méditations inquiètes d`une conscience exigeante en quête d`idéal.
« Le passé est irréparable mais le présent vous est fourni comme matériaux en vrac aux pieds du bâtisseur et c`est à vous d`en forger l`avenir »
Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle.
En 1952, on publie une partie de sa correspondance, Lettres de jeunesse, ouvrage écrit de 1923 à 1931. En 1953, on publie Lettre au général X, 30 juillet 1944 (Éd. Universitaires; 1959, édition établie par Pierre Chevrier et Léon Wencelius). En effet, la veille de sa mort, le 30 juillet 1944, il écrit au général X et s’exprime avec une lucidité exceptionnelle sur la condition de l’homme moderne. Testament avant l’heure, cette lettre, déchirante à la lumière de son destin, parle étrangement et profondément de notre temps. En 1976, une nouvelle édition sort sous le titre Lettres de jeunesse à l’amie inventée. En 1953, on publie ses Carnets (Gallimard; « Folio », 1999), notes intimes rassemblées par Michel Quesnel et Pierre Chevrier. En 1955, on publie une correspondance, Lettres à sa mère (Gallimard, « Blanche »), datées de 1910 à 1936. En 1956, on publie un volume qui réunit des articles, des textes politiques et des préfaces, Un sens à la vie (Gallimard/NRF; Le Cherche-Midi, « Ciels du monde », 2000), ouvrage dans lequel il nous fait comprendre combien le respect des hommes est important.
Consuelo
Rappelons qu`à la mort de Saint-Exupéry, son épouse Consuelo Suncin-Sandoval hérite de ses biens. De retour de New York, elle ramène sur un paquebot des malles-cabines pleines d`archives et de souvenirs. Pour la première fois, ces documents, qu`elle avait confiés à son légataire universel José Martinez Fructuoso, qui fut pendant vingt ans son secrétaire, ont été présentés au public. D`abord, sous la forme d`un livre (coédition Les Arènes/France Info), puis dans une exposition qui s`est tenue du 1er mai au 30 septembre 2005 au Château de Lavardens (Midi-Pyrénées), sous le patronage du journaliste Bernard Pivot.
Le 7 septembre 1998, sa gourmette, portant son nom, celui de son épouse Consuelo et celui de son éditeur américain, est retrouvée par hasard, dans le chalut du pêcheur Jean-Claude Bianco, près de l`île de Riou, au sud de Marseille, au large du massif des Calanques. En septembre 2003, avec l`autorisation du gouvernement français, les débris de son avion sont remontés à la surface. Ils sont formellement identifiés par l`historien Philippe Castellano, le 7 avril 2004 grâce au numéro de série (2734 L) de l`appareil gravé sur un turbocompresseur; la série de chiffres correspondant avec les coordonnées du constructeur. Castellano est l`auteur de trois ouvrages sur l’activité aérienne dans le Sud de la France; il a aussi écrit de nombreux articles sur la disparition d’avions tant de guerre que civils dans la presse spécialisée.
Dans un ouvrage parut le 20 mars 2008, le pilote allemand Horst Rippert (1922-2013), un « as de la Luftwaffe » qui a terminé la guerre avec 28 victoires à son actif, raconte (sans apporter aucune preuve) que c`est lui qui a abattu l`écrivain-pilote avec son Messerschmidt ME-109. Il y affirme que « Cela s`est passé près de Toulon. Il volait au dessous de moi alors que j`effectuais une mission de reconnaissance au-dessus de la mer. J`ai vu les cocardes et j`ai viré de bord pour me placer derrière lui et je l`ai abattu ». Rippert souligne n`avoir appris que bien plus tard qu`il était responsable de la disparition de Saint-Exupéry, le 31 juillet 1944. Rippert est retrouvé au terme d`une longue enquête, menée par Luc Vanrell, plongeur marseillais, par l`archéologue bavarois Lino von Gartzen, fondateur d`une association de recherches d`avions perdues pendant la guerre ainsi que par Bruno Faurite, secrétaire général et co-fondateur de l`Association « Espace Saint-Exupéry ». C`est en 2006 que Rippert se confie à Vanrell et Gartzen qui furent chargés par la famille du pilote de rechercher les circonstances de la disparition de Saint-Exupéry. En 2008, la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse (Fasej) est créée. Elle se consacre à des actions pour l`éducation et l`insertion des jeunes en France et dans le monde, tout en essayant de redonner sa juste place au commandant Saint-Exupéry dans l`Histoire.
Signalons que le 3 septembre 2013 a eu lieu aux Escales improbables, dans le Vieux-Port de Montréal, le cocktail de lancement des célébrations des 70 ans du Petit Prince, au Québec. Il fut publié simultanément en anglais et en français, en avril 1943. Le Petit Prince n`a été publié en France, à titre posthume, qu`en 1946. Au Québec, ce sont les Éditions Beauchemin qui imprime l`ouvrage, à Montréal. Depuis sa parution initiale, Le Petit Prince a été traduit dans 270 langues et dialectes, et vendu à quelque 145 millions d`exemplaires. Il passera dans le domaine public en 2035 en France et en 2038 aux États-Unis. Afin de souligner les 70 ans du Petit Prince, Les Éditions Gallimard ont fait paraître deux éditions spéciales, l`une comprenant un fourreau et un livret de croquis originaux de Saint-Exupéry, l`autre offrant le conte accompagné des aquarelles de l`auteur.
Les intéressés peuvent consulter le Site officiel dédié à Antoine de Saint-Exupéry à l`adresse Internet suivante : www.antoinedesaintexupery.com
Pierre Lemay a enseigné la philosophie au Cégep de Trois-Rivières de 1977 à 2014, année de sa retraite. Il a été adjoint au coordonnateur du Département de Philosophie du Cégep de Trois-Rivières en 1980-81. Il est membre-fondateur de la Société de Philosophie du Québec (SPQ) en 1974. Il fut également archiviste-adjoint de la SPQ en 1981 et 1982 et membre du Comité de rédaction du Bulletin de la SPQ de 1981 à 1984. Il est aussi membre-fondateur de la Société de Philosophie des régions au coeur du Québec en 2017. De plus, il est membre de l`Institut d`histoire de l`Amérique française depuis 1993 et membre de la Corporation du Salon du livre de Trois-Rivières depuis 2015. Il collabore à PhiloTR depuis sa création en 2004.