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Sébastien Charles nommé vice-recteur à l`UQTR (2018)
18/10/18
Sébastien Charles vient d`être nommé vice-recteur à la recherche et au développement par le conseil d`administration de l`Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en septembre 2018.
À titre de cadre supérieur, le vice-recteur à la recherche et au développement assiste le recteur dans la direction de l’Université et il participe ainsi à la planification et à la coordination de l’ensemble des activités de l’Université. Comme vice-recteur à la recherche et au développement, il est notamment responsable d’assumer la planification et la réalisation des orientations stratégiques institutionnelles concernant la recherche, la valorisation de la recherche, l’international, le développement institutionnel et le recrutement des étudiants. Enfin, il contribue conjointement, avec le vice-recteur aux études et à la formation, au développement des ressources professorales.
Charles est titulaire d’un doctorat de recherche en philosophie de l’Université d’Ottawa. Il est spécialiste du Siècle des Lumières et de la philosophie française contemporaine.
Repères biographiques
Né en 1971, il fait ses études supérieures à l’Université Nancy-II en France, puis une maîtrise et un doctorat à l’Université d’Ottawa.
En 1999, il est professeur agrégé de philosophie à l’Université d’Ottawa, puis à l’Université de Sherbrooke. La même année, il publie Une fin de siècle philosophique : Entretien avec André Comte-Sponville, Marcel Conche, Luc Ferry, Gilles Lipovetsky, Michel Onfray, Clément Rosset. (Montréal, Liber, 255 p.). Dans cette publication, il interroge six philosophes français sur la place de la philosophie dans nos vies à la veille du troisième millénaire.
De janvier 2001 à janvier 2015, il est professeur titulaire à l’Université de Sherbrooke où il dirige le Laboratoire de recherche sur la pensée moderne, de janvier 2002 à janvier 2014. Ses recherches portent sur l’idéalisme et le scepticisme à l’âge classique.
De 2002 à 2004, il occupe le poste de vice-doyen à la recherche de la Faculté de théologie, d’éthique et de philosophie à l’Université de Sherbrooke.
En 2003, il publie Berkeley au siècle des Lumières : Immatérialisme et scepticisme au XVIIIe siècle (Paris, Vrin, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », 368 p.). Son étude examine comment fut reçu l’immatérialisme berkeleyen. En 2003 aussi, il publie La Philosophie française en questions. Entretiens avec Comte-Sponville, Conche, Ferry, Lipovetsky, Onfray et Rosset (Paris, Librairie générale française, 318 p.).
En 2004, il dirige un recueil collectif consacré à la pensée moderne, Épistémologie et science selon Berkeley (Québec, PUL, coll. « La République des Lettres », 177 p.). En 2004 également, il participe comme interviewer à l`ouvrage de Gilles Lipovetsky, Les Temps hypermodernes (Paris, Grasset, 196 p.; aussi Le livre de Poche, coll. « Biblio Essais », 2006, 125 p.).
En 2005, il est professeur agrégé de philosophie à l’Université de Sherbrooke. En 2005 aussi, il codirige avec Marc-André Bernier (UQTR), un autre recueil collectif consacré à la pensée moderne, Scepticisme et modernité (Publications de l`Université de Saint-Étienne, 272 p.). En 2005 toujours, il reçoit le Prix Broadview Press de l’Association canadienne de philosophie pour la publication de Berkeley au siècle des Lumières : Immatérialisme et scepticisme au XVIIIe siècle.
En 2007, il publie L’hypermoderne expliqué aux enfants : correspondance 2003-2006 (Montréal, Liber, 156 p.). L`ouvrage est traduit en portugais (Barcarolla, 2009) et en italien (Bonanno, 2009). La même année, il codirige avec Pierre-Henri Tavoillot, Qu’est-ce qu’une société d’individus ? (Montréal, Liber, 248 p; aussi Paris, Diffusion du nouveau monde, 252 p.). En 2007 aussi, il dirige Repenser la tolérance en contexte multipolaire : un dialogue Nord-Sud incontournable (Sofia, Éd. Est-Ouest). En 2007 également, l’Agence universitaire de la Francophonie lui décerne le Prix de la Francophonie pour jeunes chercheurs en sciences humaines. La suite >

Décès de Marc Renault (2018)
4/08/18
Le 28 juillet 2018 est décédé paisiblement à l`âge de 90 ans au CHUM à Montréal, le philosophe québécois Marc Renault.
Il a enseigné pendant plusieurs années dans divers collèges ainsi qu’à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il a fait des études de philosophie et de théologie, d’abord dans son Acadie natale, puis à Québec, Montréal et Ottawa.
Repères biographiques
Il naît en 1928 à Campbellton (Nouveau-Brunswick). Il a fait ses études classiques à l’Université Saint-Joseph (devenue plus tard l’Université de Moncton). En 1946, il vient au Québec pour faire un noviciat chez les Franciscains. Par la suite, il fait des études de philosophie, de chimie et de physique à l’Université Laval, puis quatre années de théologie à Montréal. Il a obtenu une licence en philosophie à l’Université d’Ottawa et un doctorat en philosophie aux Facultés catholiques de Lyon. Il a fait des séjours de recherche à Cologne et à Louvain, et a enseigné l’anglais et la philosophie à Longueuil et à Trois-Rivières, dont 22 ans au Département de philosophie de l`Université du Québec à Trois-Rivières, soit de 1969 à 1991.
D`abord franciscain, il fut professeur au Séminaire Saint-Antoine (ancien Collège Séraphique), à Trois-Rivières.
En 1965, il publie Déterminisme et liberté dans « L`Action » de Maurice Blondel (Lyon, Emmanuel Vitte, coll. « Problèmes et doctrines », no. 21, 263 p.). Il s`agit de sa thèse de doctorat présentée la même année à la Faculté de philosophie de l`Institut catholique de Lyon. Ajoutons que sa thèse a été louée par le philosophe français Jean Lacroix (1900-1986) ainsi que par le philosophe et théologien français Stanislas Breton (1912-2005).
En 1973, il signe l`article « Blondélisme, Blondel (Maurice) » dans le Dictionnaire des grandes philosophies (Privat, éditeur), p. 61-67.
En 1979, il publie Le Singulier : Essai de monadologie (Montréal / Paris – Tournai, Bellarmin / Desclée, coll. « Recherches, Philosophie », no. 22, 126 p.).
En 1986, il signe l`article « Jean Theau : Certitudes et questions de la raison philosophique », dans Philosophiques, vol. 13, no. 2 (automne 1986), p. 414-422.
En 1988, il publie Sur l`existence de la métaphysique (Ottawa, Les Presses de l`Université d`Ottawa, coll. « Philosophica », no. 38, 141 p.).
En 2000, il publie La liberté confisquée : Essai sur le cléricalisme (Les Éditions de l`Hexagone, coll. « La ligne du risque », 152 p.). Il y défend l’idée que la religion chrétienne du XXIe siècle, malgré nombre de réformes effectuées au fil du temps, est toujours prisonnière de contraintes préjudiciables, dans une certaine mesure, à la foi des fidèles. En 2000 également, Guy Béliveau, professeur de philosophie au Cégep de Trois-Rivières donne un compte rendu dudit livre dans la revue Science et Esprit, vol. 52, fascicule 3 (septembre-décembre 2000). En 2000 toujours, Yvon Paillé (1943-2016), ancien professeur de philosophie au Cégep de Trois-Rivières établit la critique de ce même livre dans Combats pour un humanisme combattant, vol. 4, numéro 4 (automne 2000), p. 25-26.

Serge Cantin, Prix Jacques-Parizeau 2016
6/07/16
Le 11 juin 2016, M. Serge Cantin, professeur de philosophie à l`Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a reçu le Prix Jacques-Parizeau remis annuellement par Les Intellectuels pour la souveraineté (IPSO). Ledit prix récompense chaque année un intellectuel qui s’est investi en faveur de la souveraineté du Québec. La remise du prix a été effectuée dans le cadre du colloque annuel des IPSO. « On me fait un grand honneur en m’attribuant ce prix », a déclaré le récipiendaire.
Serge Cantin est professeur titulaire au Département de philosophie de l’Université du Québec à Trois-Rivières et chercheur au Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ-UQTR). Essayiste et spécialiste de la pensée et de l’œuvre du sociologue québécois Fernand Dumont (1927-1997), ses travaux de recherche se situent au carrefour de la philosophie, de la sociologie et de l’histoire. De plus, il a rédigé l’introduction générale aux œuvres complètes de Fernand Dumont (5 volumes, PUL, 2008). Il est l`auteur d’un grand nombre d’articles parus dans des ouvrages collectifs, revues universitaires et périodiques (Esprit, Liberté, Dialogue, Philosophiques, Argument, L’Action nationale, Possibles). Il a prononcé plusieurs conférences au Québec et à l’étranger. Il est membre titulaire de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois. Il fait également partie du comité scientifique de la Chaire Fernand-Dumont sur la culture. Il assume aussi la direction des Cahiers Fernand-Dumont aux Éditions Fides. Ajoutons qu`il est plusieurs fois boursier, notamment du Conseil des Arts du Canada, du Centre des études universitaires de Trois-Rivières et du Conseil de recherche en sciences humaines (C.R.S.H.).
Repères biographiques
Serge Cantin naît à Québec le 20 décembre 1950. En 1976, il fait la connaissance de Fernand Dumont au moment où il fait sa maîtrise en sociologie à l`Université de Montréal.
En septembre 1983, il quitte le Québec pour aller étudier en France. En 1984, il dépose à l`UQTR son mémoire de maîtrise qui a pour titre « De l’illusion en philosophie – éléments pour une herméneutique de la culture ». Après des études en sociologie à l’Université de Montréal, il réoriente sa formation et termine, en 1988, un doctorat en philosophie à l’Université Paul-Valéry de Montpellier III. Sa thèse de doctorat donne lieu à la publication d’un premier ouvrage. En 1988 toujours, il signe un article « Ce pays comme un enfant… », dans la revue québécoise de critique et de création Liberté, vol. 30, no. 1 (175) p. 36-53.
En 1991, il signe un article intitulé « L`histoire que nous nous racontons » dans la revue Liberté (juin 1991), p. 15-34. En 1992, il enseigne au Collège de Sherbrooke. La même année, il publie Le philosophe et le déni du politique : Marx, Henry, Platon (Sainte-Foy, PUL). Préfacé par Fernand Dumont, l`ouvrage pose la question suivante : quelle est l`attitude du philosophe envers la politique ? En 1993, il est lauréat du Prix Raymond-Klibansky de la Fédération canadienne des études humaines pour son ouvrage La philosophie et le déni du politique. Marx, Henry, Platon. Ce prix récompense le meilleur livre francophone dans le domaine des sciences humaines. La même année, dans la revue Liberté (avril 1993), il signe un article intitulé « La fatigue culturelle de Jacques Godbout », p. 3-37; ce même texte est reproduit dans Ce pays comme un enfant, p. 57-92. En 1994, il rédige la préface à la réédition de l`essai de Fernand Dumont intitulé Le lieu de l`homme : La culture comme distance et mémoire (1968), paru aux Éditions Bibliothèque québécoise. En 1995, il publie une synthèse du Traité des problèmes sociaux en bref (Québec, Institut québécois de recherche sur la culture), ouvrage publié sous la direction de Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin. En 1997, il publie Ce pays comme un enfant : Essais sur le Québec 1988-1996. (Montréal, Éd. de l’Hexagone, coll. « La ligne du risque »). Les essais qui composent ce livre constituent pour la plupart des versions remaniées de textes déjà publiés dans la revue Liberté. La suite >

Livres anciens à l`UQTR
11/03/13
C`est du 4 février au 22 mars 2013 qu`a lieu l`exposition « Une encyclopédie de la pensée moderne. Les collections anciennes de l`Université du Québec à Trois-Rivières », présentée au Salon Alexis-Klimov (2e étage) de la Bibliothèque de l`UQTR. Ce sont deux étudiants au post-doctorat, Nicolas Dion et Cyril Francès, qui sont les commissaires de cet événement. Ces derniers travaillent au Laboratoire sur l`histoire et la pensée modernes (XVIe – XVIIIe siècles), sous la supervision de Marc-André Bernier, professeur au Département de lettres et communication sociale et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rhétorique. L`exposition propose de donner à voir les imprimés anciens les plus remarquables et les plus significatifs que possède la Bibliothèque de l`UQTR, que ce soit en termes de rareté, de valeur philologique ou de portée pour l`histoire des institutions et des mentalités. Bref, l`exposition révèle des trésors encore jamais exposés à l`UQTR.
Le public peut y admirer vingt-huit livres anciens, divisés en six catégories : Lettres (5), Langue et éducation (6), Philosophie moderne (5), Questionnements religieux (4), Avènement d`un espace-monde (5), Clandestinité et sédition (3). La plupart des ouvrages proviennent de la littérature française du XVIIIe siècle; le plus ancien livre remonte à 1657, le plus récent à 1811. Le Catalogue de l`exposition peut être consulté sur place seulement.

Hommage posthume à Alexis Klimov
9/05/12
C`est jeudi le 19 avril 2012 qu`a eu lieu l`inauguration du salon Alexis-Klimov à la bibliothèque de l`Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Cette nouvelle a été dévoilée à l`occasion d`une cérémonie réunissant plusieurs membres de la communauté universitaire et de la famille Klimov ainsi que de nombreux amis. Selon M. Serge Cantin, directeur du département de philosophie et des arts de l`UQTR, la bibliothèque était le lieu tout désignée pour rendre hommage à M. Alexis Klimov. En ce sens, M. Cantin a rappelé que : « Sa pensée et son œuvre furent d`une grande importance dans le développement de la philosophie québécoise, lui qui a marqué la vocation de nombreux chercheurs et philosophes, au Canada comme à l`étranger ». Mentionnons que la démarche afin de rendre hommage à M. Alexis Klimov fut entreprise il y a quatre ans, par Serge Klimov, le fils du défunt. Rapidement, le projet a séduit les dirigeants de l`UQTR qui ont collaboré dans ce processus.